Marie Laberge| Le goût du bonheur – Adélaïde

le 10 janvier 2022 à 16:22:12

La mort accidentelle de Gabrielle, âme de la tribu, bouleverse les Miller. Les étés immuables sur l’île québécoise d’Orléans sont à jamais perdus.
La guerre et les réquisitions ont dispersés la plupart des hommes/ Et le destin s’acharne sur Adélaïde, désormais épouse du brillant Nicolas McNally sans cesse menacé par la démence de sa propre sœur.
Adélaïde, elle, reste droite malgré tous les déchirements qui l’assaillent. Si la jeune femme conserve le goût du bonheur en pleine tragédie, c’est à Florent qu’elle le doit, cet ami de toujours dont la tendresse défie les années. Pour combien de temps encore?

Auteur : Marie Laberge

Genre : Contemporain

Nombre de pages : 960

Maison d'édition : Pocket

Date de parution : 3 mai 2007

Mon avis


Il était temps que je revienne par ici discuter un peu de mes lectures. Même si pour être très honnête, cette année, la lecture et moi on s’était un peu éloignées. Grosse panne de lecture donc, qui s’est vue terminée quand je me suis décidée à lire le second tome de la trilogie « Le goût du bonheur. 

Parlons-en

Le Goût du bonheur, c’est pour moi LA trilogie familiale à ne pas manquer. Comme je vous l’avais dit, je l’ai découverte grâce à mes pérégrinations sur la blogosphère et notamment Margaud Liseuse. Le premier tome avait été une excellente lecture, et comme à chaque fois, j’ai mis un temps fou à me décider à lire la suite. 

Adélaïde

On découvre Adéla¨ïde dans le premier tome consacré à sa mère Gabrielle. On comprend tout de suite, qu’elle sera un personnage central de la trilogie. Cette petite fille intrépide, entêtée, et très proche de son père.

Dans ce second opus, Adélaïde va grandir, devenir une femme et s’affirmer dans ses choix de vie. Elle devra faire face à la colère de son père suite à certaines décisions -je ne peux pas en dire plus sans risquer de spoiler votre lecture-. Elle se retrouvera donc seule face à toute sa famille. Toute ou presque. Adélaïde sera épaulée, comme depuis toujours, par Florent, dont il sera question dans le troisième et dernier tome.

Adélaïde veut changer le monde et se donne les moyens de le faire. A contrario, on voit bien que le monde tourne plus vite que la façon dont il est régit. L’Eglise a toujours une très grande place dans le quotidien des gens et dicte aux citoyens leur façon d’agir.

Adélaïde, qui a vécu bien des malheurs dans sa jeune vie, s’affranchit de toute forme d’autorité et tente de mener sa vie comme elle l’entend. Dans son combat, on peut dire qu’elle a beaucoup de chance. [Attention spoiler] Nic, l’homme qui partage sa vie, est très progressiste et participe activement à son ascension sociale.

Second point très important : ce tome de la trilogie dépeint encore un peu plus une société où toutes les classes sociales se mélangent. Marie Laberge décrit parfaitement cela grâce aux différents quartiers traversés dans ce roman. On passe du faste à la misère en un claquement de doigts. Un peu à la manière dont le faisait Emile Zola à son époque.

Adélaïde reprend le flambeau de sa mère dans le combat pour l’affirmation et l’émancipation des femmes. La liberté avec laquelle elle s’affirme ouvre la voix à tous les personnages féminins du roman. Quant aux hommes, ils n’ont pas d’autres choix que de se rendre à l’évidence. Cette jeune femme ne lâchera rien jusqu’à ce qu’elle obtienne ce qu’elle veut : l’égalité des sexes.

J’ai vraiment hâte de savoir ce que le dernier tome me réserve et je remercie Margaud Liseuse pour cette découverte

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