Maxime Chattam| Autre-Monde (Saga)

Mon avis

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Etant une fan de thriller, je connaissais Maxime Chattam pour ses écrits dans ce registre.  Je suis également férue de SFFF, et au détour d’une conversation, une amie m’a parlé de la saga Autre-Monde. J’aimais déjà beaucoup la plume de l’auteur, il n’a pas fallu beaucoup batailler pour me convaincre. 

Parlons-en

Cette saga m’aura tenu en haleine quelques temps. Mais à bien y réfléchir, j’aurai très bien pu enchainer les tomes et terminer beaucoup plus tôt. Alors pourquoi autant de temps entre la lecture du premier tome (il doit y avoir bien quatre ans maintenant) et celle du tome final il y a quelques jours me diriez vous? Et bien tout simplement parce-que cette saga est riche, très riche, et pose, pour moi, beaucoup de questions essentielles. Mais ce n’est pas la seule raison. J’aime tellement l’univers et les personnages qu’à l’image d’Harry Potter, j’avais du mal à me dire que j’allais laisser ces personnages. Je suis, il est vrai, un peu nostalgique de cette lecture.

Cette saga, rappelons le, est composé de sept tomes, bien différents les uns des autres. Le dernier est sorti en 2016, et clôture très bien la saga. Je n’aurai pas vu un tome supplémentaire au risque d’en faire trop. Je doute que bon nombre d’entre vous ne connaissent pas encore l’histoire, mais si tel est le cas, plongeons nous dans l’histoire.

L’histoire de la saga

Autre-Monde, c’est l’histoire de trois adolescents, Matt, Tobias et Ambre, qui se retrouvent plongés dans un monde dirons-nous post apocalyptique après le passage de la Tempête. Matt et Tobias sont fan de jeux de rôle et passaient déjà le plus clair de leur temps ensemble avant cet évènement qui changera le cours de leur vie.

Au fil de leur aventure, ils vont vite se rendre compte que tout a disparu. La nature reprend peu à peu ses droits, les adultes ont disparu (du moins c’est ce qu’ils croyaient), et seuls les enfants ont survécu. Se retrouvant seuls face à eux mêmes, ils vont devoir survivre dans une nature hostile peu enclin à leur laisser une place.

Matt et Tobias comprennent vite que les adultes ont basculé de l’autre côté et que c’est contre eux qu’ils vont devoir se battre pour retrouver leur liberté. On rencontre, au fil de notre lecture, plusieurs factions, qui représentent différents peuples en fonction de leurs activités respectives avant la Tempête. Les enfants et adolescents sont les Pans et c’est par eux que passera leur salut.

Les femmes ont également une place importante dans cette saga. Elles sont fortes, réfléchies, engagées et pleine de bon sens. Elles prennent d’ailleurs souvent les choses en mains quand les hommes agissent sans réfléchir. Je dirai même qu’elles occupent une place centrale dans les différents tome. C’est le cas de Ambre qui est une pièce maitresse de l’univers que Maxime Chattam a mis en place. Je ne vous en dirai pas plus. Vous perdrez sinon tout l’intérêt de cette lecture.

Je vous disais plus haut que je me suis posée pas mal de questions au fil des pages. Elles concernent notamment mon rapport à la technologie et à ce besoin d’être connectée au monde en permanence. Il m’a été très souvent important d’interrompre ma lecture pour m’interroger sur mon utilisation des réseaux sociaux par exemple. Car, à bien y réfléchir, ce besoin d »‘hyperconnexion » inhibe totalement notre créativité et notre rapport à nous même.

De mon point de vue, c’est d’ailleurs de ce constat que part toute la réflexion de l’auteur pour l’écriture de cette saga.

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