Ray Bradbury | Fahrenheit 451

le 17 mars 2021 à 16:03:15

451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume.

Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif.

Le pompier Montag se met pourtant à rêver d’un monde différent qui ne bannirait pas la littérature et l’imaginaire au profit d’un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.

Auteur : Ray Bradbury

Genre : Science-Fiction

Nombre de pages : 236

Maison d'édition : Folio SF

Date de parution : 19 octobre 1953

Mon avis


J’ai toujours entendu parler de ce livre, certainement parce-que je suis issue d’un cursus littéraire. Pourtant, je crois que la première personne à m’en avoir vraiment parlé, c’était un prof que j’avais à l’Université. 

Parlons-en

Fahrenheit 451, est décrit comme un classique de la littérature. Pourtant, je ne l’avais jamais lu jusque là. C’était pas faute de passer dans les rayons de ma librairie et de me dire que ce serait peut-être bien que je passe le cap. J’avais déjà lu L’homme illustré du même auteur et j’avais plutôt bien aimé ma lecture alors pourquoi pas me lancer. De passage en ville ce week-end, les librairies étant ouvertes, j’en ai profité. 

451 degrés Fahrenheit, soit la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume. Des pompiers, non pas chargés d’éteindre le feu, mais de le mettre afin de faire disparaître toute trace de ces livres. Voilà le monde dans lequel Ray Bradbury nous embarque. Un monde asservi par les nouvelles technologies (appelées ici différemment que dans notre monde), où la lecture est interdite. Un monde où la pensée unique est de mise et où, toute personne s’y opposant se verra très probablement brûlée en compagnie de ses livres.

Montag est un pompier. Cependant, on sent très vite que sa vie, telle qu’elle est aujourd’hui ne lui convient plus vraiment. Sa rencontre, au détour d’un chemin avec une jeune fille, pourrait bien modifier son existence. C’est d’ailleurs ce personnage qui m’a le plus touché. Je l’ai trouvé ancré bien plus que les autres dans notre réalité. Il est proche de notre société actuelle dans sa façon de penser et d’appréhender les choses. 

A contrario, Beatty, son patron est un homme aux idées bien trop étriquées et au caractère trop autoritaire pour moi. 

J’ai beaucoup aimé suivre l’évolution des personnages tout au long du récit jusqu’au dénouement final. Seul bémol, la fin que j’ai trouvé un peu trop rapide en comparaison à toute la trame du roman. Je ne m’attendais pas à ce que l’histoire se termine aussi rapidement. 

La plume de l’auteur

Je dois avouer que contrairement à L’homme illustré, je n’ai pas tout de suite réussi à comprendre où l’auteur voulait nous emmener. Le style d’écriture est déroutant, en tout cas pour moi, qui ne suis pas une habituée de Science Fiction.

Bien que l’ouvrage ait été écrit en 1953, je l’ai trouvé très contemporain. Il soulève des questions qui pourraient très bien être les nôtre où celles de nos générations futures.

En refermant ce livre je savoure d’autant plus la chance que j’ai de vivre dans un monde où la lecture et les divertissements sont autorisés

Si nous oublions à quel point la grande nature sauvage est proche de nous dans la nuit, elle viendra un jour nous emporter, car nous aurons oublié à quel point elle peut-être terrible et bien réelle.

Ray Bradbury – Fahrenheit 451

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